par LeBeauSon - Décembre 2020


Suite de notre sélection des appareils qui nous tentent par leur éclat.

Apertura Edena Evolution :
une enceinte déjà haut-de-gamme du fabricant français étudiée et mise au point par le célèbre Christian Yvon. Il est vrai que l’écoute que j’en ai faite a eu lieu dans un cadre sophistiqué et sur des électroniques à la fois très (très) haut-de-gamme mais aussi, de ce que j’en connais par ailleurs, particulièrement qualitatives. J’ai été surpris cependant par divers points étonnants qui révélaient des qualités indéniables de l’enceinte. Liberté des timbres vraiment différentiés ; développement très respirant de la scène sonore en 3 dimensions, peut-être un peu systématique mais sans doute parce que les enceintes étaient disposées trop ouvertes à mon avis ; mais surtout transparence de très haut niveau, d’une parfaite homogénéité sur un spectre étendu et rigoureux, ne se laissant jamais déborder par le pouvoir de résolution et l’énergie colossale dont les électroniques sont capables, là où beaucoup d’enceintes de cette gamme se seraient désunies. Encore un test en profondeur que j’aimerais pouvoir faire.

PPI : 8000 € la paire.


 

 

CH Precision I1 :

Je suppose que j’aurais pu citer tous les éléments de ce fabricant suisse. J’ai jeté mon dévolu sur le point d’accès à la gamme des amplificateurs (oui, bon, certes…), l’intégré I1. L’âme de la marque semble bien présente dès ce premier appareil aux possibilités et extensions nombreuses et rassurantes. Excellent swing, timbres, dynamique, résolution et souplesse à l’avenant. Expressivité ? Ben, si vous pouviez nous en prêter un ? Avec l’option streaming ?

PPI : 32500 €


 

 

Atoll IN400 SE :
pourquoi celui-là dans la gamme très complète et performante des produits passionnants du fabricant normand ? La notion de coup de cœur regroupe forcément des indices touffus et possiblement confus. Pour moi, l’IN400 représente un pivot dans le développement de la marque qui a osé affirmer sa place dans le haut-de-gamme en préservant ses valeurs déontologiques, incluant une notion précise du rapport qualité/prix. Depuis sa création, l’IN400 n’a cessé d’évoluer allant toujours plus loin sur le critère – entre autres, car passé un niveau de qualité, tous les facteurs (timbres, transparence etc…) sont connectés – qui nous est si cher de la liberté expressive, pas si fréquente dans les électroniques à transistors de cette gamme. A tubes non plus, tout bien considéré.

PPI : 4500 €


 

 

Jolida JD202 BRC :
dernière évolution (composants internes) d’un must du fabricant chinois, avec enfin une télécommande. Perso je préférais les anciens boutons profilés, mais c’est un détail compte tenu des qualités du vaillant petit bonhomme que le rapport musique/prix maintient sur le podium en dépit d’une concurrence féroce. Rapide, nerveux, tendu, on est aux antipodes des mauvaises manies du tube, qui certes plaisent beaucoup, ce que certains appellent la chaleur, et qui de notre point de vue est souvent émolliente. Le petit Jolida procure le meilleur du tube : la sensation de la vie dans la musique.

PPI : 1750 €