à l’oreille





Norma Audio, intégré HS IPA1 : Bon élève polyvalent

par LeBeauSon - Mars 2021


Perception d’ensemble

L’intégré Norma HS IPA1 a décidément beaucoup d’atouts.

Le plus évident s’affiche par les options étendant sa polyvalence.


Au-delà de la boîte à outils, le Norma s’avère attentif à de nombreux critères essentiels de la musique : la retranscription des humeurs et des interactions entre musiciens est limpide, cristalline, et, à défaut d’incarnation, colle aux plus infimes changements mélodiques ; d’aucuns apprécieront particulièrement sa lumineuse franchise, sa vitalité : une source truculente, une paire d’enceintes bien ciblée, vous passerez de bien jolis moments.

Pour bon nombre d’enceintes pas trop exigeantes, pas trop gourmandes, capables de retranscrire nuances et finesses, c’est un candidat émérite.

En gros, s’il n’est le meilleur du monde sur aucun critère, il est bon partout.

A écouter avant toute décision.

DIAMs 5 Bleu 1 gris

Norma est une marque italienne basée à Crémone, patrie de Monteverdi, Ponchielli, Stradivari, Amati ou encore Guarneri ; créée en 1987 par Enrico Rossi, elle est devenue en 1991, la propriété de Opal Electronics, spécialisée dans le développement d’instruments de mesures électroniques.

L'objectif de Norma est d'utiliser la technique pour créer des produits qui reflètent une approche précise de la "reproduction musicale" en manipulant le moins possible le signal audio, quitte à aller à contre-courant de la pensée générale.

Le HS IPA1 est, comme son nom l’indique, un élément de la gamme « Half Size » où l’implantation rigoureuse a permis une diminution notable des dimensions, mais pas des possibilités puisqu’on pourra lui adjoindre des options telle une carte numérique (DAC) munie de 5 entrées et acceptant des signaux 24/192 et DSD, sur laquelle on peut agir par réglage de filtres, une carte phono MM/MC paramétrable et une carte casque elle aussi paramétrable pour tout type de casques… Bon, en jouant du tournevis. Et d’un maximum de précautions… A noter aussi que la sortie casque est située à l’arrière de l’appareil, ce qui, disons-le franchement, n’est pas pratique.

Le HS IPA1 est pourvu de 4 entrées analogiques RCA (dont le phono si on choisit l’option idoine) dont une dérivable en sortie pour un caisson de grave.

L’amplification est donnée pour 2 x 75 w sous 8 ohms et 2 x 150 sous 4, ce qui devrait garantir une capacité à tenir des enceintes un peu gourmandes ou alambiquées. On verra que ce n’est pas exactement le cas. Comme quoi…

Le boitier en acier, habillé d’une épaisse façade en aluminium, mesure 214 de large pour 118 de haut mais 370 de profondeur. Un format très sympathique.

Un afficheur gigantesque remplit pas loin de la moitié de la surface frontale, un peu inutilement puisque les indications fournies sont nettement plus réduites et centrées verticalement, éclairées en bleu dont l’intensité est fort judicieusement ajustable par pallier sauf à vouloir éclairer les avions par une nuit sans lune.

Quatre touches sur la droite contrôlent les diverses commandes. L’utilisation n’est pas du tout intuitive. Heureusement, le HS IPA1 est accompagné d’une télécommande très noble. Pas du tout intuitive non plus.

Je vous conseille fortement de passer par la case mode d’emploi. Ou du Temesta.

On le voit, l’appareil est évolutif et quasi-autonome. Ne manque guère qu’une carte réseau à la rigueur, mais bon Audirvana, et consort, n’est-ce pas ?


Le prix de l’intégré : environ 2500 € hors option et 3600 « full option », en font un concurrent direct de divers référents bien ancrés dans les esprits des audiophiles.

Cartes optionnelles :

- phono MM/MC PH1-HS :  220 euros

- sortie caque HEAD1-HS : 220 euros

- Dac (convertisseur) DAC1-HS à 5 entrées, 2 coaxiales, 1 USB asynchrone et 1 Toslink : 650 euros. 

 NormaAudio HS IPA1 6

Je présume que certains se posent des questions du genre : trop complet pour être honnête ?

Le bon vieux scepticisme français…

Alors vérifions !

Le surdoué nous a conduits à suivre trois procédures de tests en parallèle pour tendre l’oreille sur des vinyles, des CD et des fichiers numériques (via Audirvana et Qobuz ou Lumin U1 mini et un serveur).

Le test a été effectué avec : lecteur Eera Tentation, Dac 300 Atoll, platine Pro-Ject 2 XPerience SB DC, cellule MC Hana SL, enceintes Mulidine Cadence « ++ », Von Schweikert Endeavor, Atlantis Lab AT18 Pro, Klipsch Forte III, câbles Absolue Créations, Neodio, Mudra.

Attention à ce propos, l’appareil réagit beaucoup au câble secteur, à tel point que pour m’ôter d’un doute, nous sommes passés un moment par un câble standard.

NB : code couleur de nos Diamants : ah… On est bien embêté, car selon qu’il est muni ou non des options, le HS IPA1 change de catégorie : bleus (1600 à 3200 €) à orange (3200 à 6500 €)

 

 

Equilibre tonal & richesse des timbres

L’équilibre spectrale et plus encore le corps ou la définition des matières peuvent varier sensiblement selon :

- qu’on l’utilise en ampli seul ou qu’on passe par la carte DAC optionnelle

- le câble secteur

On peut ainsi naviguer d’un ensemble qui ronronne d’une harmonie apaisante, assez naturelle à une écoute nettement plus incisive, au prix d’une relative maigreur.

D’une manière générale, le petit Norma écourte ou simplifie les deux extrémités du spectre ; pour autant, on n’est pas frustrés : il s’agit plus d’un constat d’analyse obsessionnel que d’un handicap musical.

Les Variations sur un thème de Frank Bridge concoctées par le jeune Benjamin Britten (Op 10) – extraites de English Music for Strings interprétée par John Wilson et le Sinfonia of London - font apparaître un beau cocktail de cordes, vives et éclatantes sans êtres acérées, et les séparations de pupitres sont distinctes et élégantes. On apprécie particulièrement – surtout en utilisation ampli seul - la légèreté des violoncelles et contrebasses, jamais ventrus, surdimensionnés ou mollassons. La carte DAC si elle est moins riche harmoniquement et moins allègre que notre DAC utilisé en comparaison, arrondit les attaques et donne un surcroit de corps, conséquence toutefois d’une légère rondeur, plutôt agréable d’ailleurs. Un peu comme si on passait de la version de John Wilson à celle, historique - et pour cause -, de Benjamin Britten lui-même où le directeur artistique de Decca (John Culshaw) avait un peu forcé sur le moelleux des cordes. Moins de transparence peut-être avec la carte DAC intégrée, mais aussi 2500 € d’écart en incluant les câbles avec le convertisseur extérieur en lice au moment de cette comparaison.

Autrement dit et une bonne fois pour toutes : l’option carte DAC a largement du sens. Le HS IPA1 avec sa carte DAC fait preuve d’une harmonie contenue mais engageante, toujours agréable et surtout jamais fatigante. Sauf à vouloir monter le niveau comme on le verra plus tard.

L’album Force Majeure, né du confinement, ressemble à la rencontre d’un éléphant et d’un flamant rose, où le contrebassiste Dezron Douglas et la harpiste Brandee Younger s’amusent à reprendre des thèmes proposés par des internautes captivés par leurs prestations en ligne : l’onctuosité de la contrebasse se marie à merveille à la légèreté du jeu de harpe. Une rencontre à quatre mains captée « at home » joliment retranscrite par le sérieux Norma. Les instruments révèlent une relative densité (relative car variable dans le rapport aux enceintes :  mariage assez idéal avec des Atlantis Lab, par exemple, moins avec des enceintes voraces pourtant de gamme identique), variations de teintes, présence.


Encore une formation minimaliste extraite cette fois du catalogue ECM, Not Far From Here : la pianiste Julia Hülsmann donne la réplique au saxophoniste berlinois Uli Kempendorff venu complété en quartet sa formation habituelle composée du batteur Heinrich Köbberling et du contrebassiste Marc Muellbauer.

Sans une retranscription délicate des matières de la batterie, ou du saxo, on risque de passer à côté de cet objet sonore non identifiable ciselé de subtilité.

Si l’exercice se passe très bien avec le Norma, on constate toutefois, avec la carte DAC, qu’un fin dosage organique, une petite épaisseur, presque une coquetterie, offrent à l’écoute un supplément de saveur très appréciable.

On aurait aimé, par gourmandise sans doute, que cette zone accède à un tout petit peu plus de variété.

Mais tel quel, le Norma donne déjà beaucoup !

DIAMs 5 Bleu 1 gris

 

NormaAudio HS IPA1 4

Scène Sonore

La scène sonore est stable, sans aucune sensation de flou, à défaut de composer une « vraie scène ». Les dimensions corrélatives ne sont pas toujours exactement maintenues dès lors que le message se complexifie. Dans l’absolu, ce n’est pas gênant ; simplement, on connait mieux dans la catégorie.

Et, là encore, nous attirons l’attention sur l’influence du câble secteur et de la phase, n’en déplaise aux grincheux de service.

El sombrero de tres picos (le Tricorne) de Manuel de Falla, sous la direction de Pablo Heras-Casado démarre tonitruant, tambours, trompettes et castagnettes ! précédant l’incantation de Carmen (Carmen !) Romeu. Tout ce joli monde prend place tour à tour sur une estrade relativement large, un peu en avant des enceintes et babille au sein d’un cadre cohérent. Les pupitres se répondent avec conviction sans la moindre confusion spatiale alors que la profondeur n’est pas exactement au rendez-vous. Au passage, on note que l’engagement intense des archets accapare.

Sur quelques disques, certains instruments nous surprennent par une présence et un relief peu courants, tel le Trio Rosenberg qui porte la responsabilité de faire renaître la musique et le style de Django pour la BO du film éponyme interprété Reda Kateb dans la réalisation d’Etienne Comar : les musiciens éclatent en plein jour, en pleine lumière, flattés par une prise de son très propre.

Pour autant, musiciens et instruments ne sont pas détourés artificiellement. Ils s’intègrent en un tout vivant et agréable à vivre.


En vinyle, sur le Out Of Cool de Gil Evans capté en 1960, les très talentueux musiciens s’affichent dans un bel ensemble feutré, racé, avec cependant une scène curieusement un peu basse. A défaut de beaucoup d’air, l’atmosphère est très plaisamment transcrite, douceur enfumée d’un bar tranquille (ce qui n’est pas le cas mais la captation est ainsi faite) où des musiciens décontractés déroulent le tapis d’une musique soignée sans jamais sombrer dans la sophistication inutile. Un grand moment de paix.


Avec une petite réserve pour un léger tassement de la profondeur, on accorde une bonne note …

DIAMs 5 Bleu 1 gris

 

 

Qualité du swing et de la dynamique

Ce même instant de magie (euh : le Gil Evans) ne pardonnera pas un manque de swing, immédiatement préjudiciable.

Sur ce point le petit Norma est ambivalent : s’il sait nous prendre par la main et guider nos pas légers, il le fait dans un flux continu et régulier plus que dans les « dandinements » de l’ivresse. Une qualité qui le rendra sympathique et amènera certains à passer de longs moments en sa compagnie puisque la musique coule, fluide, étincelante. Un atout majeur pour lequel l’appareil mérite d’être salué… Là où d’autres ressentiront un manque, parce que, côté balancement rythmique, immersion dans l’intériorité animée du jazz ou du rock, on reste assis sur notre chaise, le long du mur à lorgner la jolie fille ou le beau gosse dans les bras d’un(e) autre.

Ainsi sur la réédition de Quincy Jones, Body Heat (1974 ?), outre que la musique a vieilli, la soul funky groovy propulsée par l’entremise du Norma HS IPA1 est quand même bien sage, policée, renvoyant la flamboyance de ce style de musique vers sa théorisation. On comprend le concept, mais on ne le vit pas intimement.

Quant à la dynamique, si elle est limpide et variée, il ne faut pas trop exiger de cet appareil et impérativement trouver le bon niveau moyen - dépendant évidemment des enceintes -, car on constate qu’il y a un moment où l’équilibre général (tonal et dynamique) s’établit pour le meilleur et on vit alors des moments formidables ; mais à sortir de cette fenêtre idéale, les informations s’embrouillent sur les forte chargés ou les flots tempêtueux d’un bon gros rock trapu écouté un peu fort. C’est le cas par exemple (non, c’est pas du rock alors que le compositeur a effectivement écrit une œuvre appelée « Le Rocher » ! Opus 7) sur la proposition par Nézet-Séguin des Danses Symphoniques de Rachmaninoff avec le Philadelphia (orchestre pour lequel cette ultime œuvre orchestrale de Serge a été écrite à l’époque où il était dirigé par Eugene Ormandy) où le petit Norma révèle de la partition, ponctuée de variantes dynamiques magnifiquement contenues par le chef canadien, la pétulance des couleurs d’orchestre, lumineuses et variées, la précision du jeu et des coulées rythmiques, mais se perd dans une confusion un peu crispée si on pousse trop le volume. Curieusement, le phénomène est moins critique via la carte DAC intégrée, sans doute parce que son équilibre tonal un rien flatteur et sa moindre transparence repoussent le couloir d’étranglement.

Notons au passage que la proposition par Nézet-Séguin de ce que je considère de mon côté (avec l’Ile des Morts) comme la plus belle œuvre orchestrale du géant russe (au sens propre : le gaillard mesurait pas loin de deux mètres) est particulièrement recommandable ; en effet, si elle néglige le mystère ou l’ironie, elle fait la part belle aux superbes idées d’orchestration, au talent des musiciens et à un engagement rythmique certes un peu simplifié par l’intégré italien mais quand même très perceptible et surtout évite la démonstration bruyante qu’ont choisie divers chefs.

Ah oui, dernier point dans cette rubrique : en dépit des performances annoncées, évitez des enceintes goinfres ou alambiqués, car le HS IPA1 s’essoufflera vite.

La note ? L’un de nous dit :

DIAMs 5 Bleu 1 gris

L’autre :

DIAMs 3 Bleu 3 gris

Vous êtes bien avancés avec ça !

NormaAudio HS IPA1 2

 

Réalisme des détails

L’hésitation est d’autant plus surprenante que l’intégré italien semble produire une multitude de micro-informations… Tout est donc une question d’éclairage, de fins de notes, de respect de la ponctuation et scansion ou appuis d’élocution au moment de la lecture.

Soldier Jane, ou Nausea en streaming HR BoQuz sur l’album The Information de Beck arrangé par Nigel Godrich est un bel exemple de la différence des capacités de mise en lumière entre la partie ampli et la partie DAC embarquée. Dans le premier cas, la restitution vivante célèbre la luxuriance des effets, des détails et des brillances qui nourrissent les plages. Dans l’autre, on gagne en confort ce qu’on perd en transparence et rapidité. Pas de méprise à ce stade, on ne change pas de monde non plus, il s’agit d’une légère différence de tendance et je continue de penser que le rapport qualité/prix de la carte DAC face à une solution externe est totalement imparable. L’option carte DAC est donc bien plus qu’une simple solution d’attente.

Vient ensuite la BO de Living Las Vegas entremêlant des extraits de dialogues suivant la chronologie du film et les thèmes sonores jazzy, dont la voix de Sting dans le plus simple appareil (euh, oui, enfin…), en trio avec contrebasse et piano. Bien sûr, le charisme du chanteur est finement retranscrit. Mais ce sont les échanges entre acteurs qui nous ont intéressés. L’implication de Nicolas Cage (eh oui, avant de sombrer dans les pompes à fric, il fut un grand acteur) et d’Elisabeth Shue, magnifiques l’un comme l’autre dans cette mise en abîmes (je sais, l’expression n’est pas correcte), les aveux maladroits tantôt appuyés, tantôt bafouillés, les hésitations, toutes les intentions sont subtilement perceptibles au-delà des mots nous invitant dans une intimité bouleversante. Certes, on est dans ces cas de figure particuliers où la force de ce que l’on sait d’une œuvre transcende la réalité expressive de la reproduction.

S’il est parfois devancé sur tel ou tel critère par un ou deux concurrents, le petit Norma garde une plaisante constance, évaluation après évaluation, et surtout ne trahit jamais l’essentiel de la musique.

Dans le titre « les Pensionnaires » inscrit sur l’album Inside, Antoine Hervé alterne jeu sur le clavier et frappe des mains sur le corps du piano comme instrument de percussion…

La frappe est physique, marque une bonne densité, sans descendre de manière hyper définie dans le bas du spectre. Mais bon et alors ?

Les notes de piano déposées sur le clavier, à l’aigu légèrement écourté, ne se déploient pas totalement vers les cieux, sans doute par un léger effet d’apocope, pas rare hélas sur de nombreux amplificateurs, même très coûteux.

L’option choisie par Norma incite à suivre la mélodie et les intentions des musiciens sans se perdre en détails clignotants tels les néons d’une fête foraine.


DIAMs 5 Bleu 1 gris

 

 

Expressivité

Sous l’impulsion de cet intégré, Crawfish interprété par Ane Brun dans son recueil de reprises Rarities (2013) réussit à transmettre une spontanéité enthousiasmante.

Et sur les autres plages, le léger (mais agaçant ? Hihi, nous ne sommes pas d’accord entre nous) vibrato dans la voix de la chanteuse est idéalement perceptible.


So Broken de Björk entourée de 2 guitares flamencas, sur l’un de ses nombreux imports qui ont enrichis ses parutions officielles (et le ministère des finances), est touchant par la personnification du chant que révèle le Norma. Idem sur Frosti tiré de Vespertine échappé d’une sorte de jouet boite à musique lunaire, d’une poésie fantasmagorique. La mélancolie des notes en suspension, le rebond des éclats aux teintes mineures émeuvent sans difficulté.

Pourtant, dès que la musique se complique, on perd une part de ce rapport à l’humain. Ainsi sur le dernier Concerto pour Piano de Beethoven (Opus 73) sous les doigts meurtris par l’âge de Rudolf Serkin (tendrement accompagné par Seiji Ozawa et le Boston Symphony), le Norma érode passablement la fantastique musicalité qui coule sous nos oreilles ébahies, malgré les notes oubliées, les allitérations passagères, venue du plus profond du cœur du musicien âgé et sa complicité avec le plus allemand des japonais.

Mais, plus généralement, le médium size Norma sait transmettre une part notable d’intensité humaine. Sans tricher, sans exubérance, il livre des moments d’écoute intenses.

 

Là encore, l’un dit :

DIAMs 5 Bleu 1 gris

Et l’autre :

DIAMs 3 Bleu 3 gris

 

 

Plaisir subjectif et rapport qualité/prix

L’intégré Norma HS IPA1 a décidément beaucoup d’atouts.

Le plus évident s’affiche par les options étendant sa polyvalence


Au-delà de la boîte à outils, le Norma s’avère attentif à de nombreux critères essentiels de la musique : la retranscription des humeurs et des interactions entre musiciens est limpide, cristalline, et, à défaut d’incarnation, colle aux plus infimes changements mélodiques ; d’aucuns apprécieront particulièrement sa lumineuse franchise, sa vitalité : une source truculente, une paire d’enceintes bien ciblée, vous passerez de bien jolis moments. Et pour bon nombre d’enceintes pas trop exigeantes, pas trop gourmandes, capables de retranscrire nuances et finesses, c’est un candidat émérite.


DIAMs 5 Bleu 1 gris

 NormaAudio HS IPA1 1

 

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