à l’oreille





Davis Acoustics Krypton 6 - L’exception française

par LeBeauSon - mai 2021


Perception d’ensemble :

Autant il est alléchant de tester les folies très haut-de-gamme qu’on ne pourra jamais s’offrir, autant rencontrer des objets nettement plus accessibles qui en donnent beaucoup à son acquéreur est une satisfaction gratifiante et un de nos objectifs.

C’est le cas pour le premier modèle d’une nouvelle gamme d’accès à la marque Davis, la petite et jolie colonne Krypton 6, reprenant la finesse inclinée des Courbet : elle se distingue par un cocktail de raffinement, douceur, énergie mesurée et ampleur, la rendant universelle sachant que de nombreux « mélomanes » craignent toujours la dureté, l’agressivité, sans vouloir y opposer la mollesse ou la simplification et par ailleurs, beaucoup d’amateurs sont à la recherche d’un grand spectacle sans tomber dans le gros son ou sans avoir la place ou le budget pour des engins énormes.

Sur ces deux points au moins, la Krypton 6 affirme sans réserve sa vocation, suggérant la possibilité d’écouter de longues heures de musiques très variées, sans lassitude, sans fatigue, dans une immersion plutôt rare, même sur des gros machins.

Ajoutons qu'elle n'est pas gourmande et ne demande pas qu’on mette 5 fois le prix dans un amplificateur et on comprendra que le succès sera au rendez-vous avec une enceinte intelligemment pensée et mise au point.

Vous comprendrez aisément à la lecture de ce qui suit que nous n’hésitons pas à lui attribuer un de nos « Diamants sur Canapé »

DIAMs 6 Vert1

 

 

Code de nos diamants pour ce modèle : Vert (prix inférieur à 1 600 €)

 

 DAVIS A. Krypton6 BassDef 7

 

Que celui qui comprend la logique de Davis Acoustics lève la main.

Nous avons préalablement testé 3 modèles, avec un grand plaisir, qui déjà marquaient des choix techniques et esthétiques presque radicalement différents ; nous connaissons par ailleurs la Balthus 70 qui est un vrai concentré de joie de vivre.

Balthus, Courbet, autrefois Matisse et d’autres (Renoir ?), on voyait une logique n’est-ce pas ? Maintenant, il y a une gamme D-Max ??? Et aussi une nouvelle gamme Krypton !

Que la dénomination de la D-Max, considérant l’orientation très ciblée de clientèle, sorte des clous, on peut comprendre ; mais le dessin de la Krypton 6, objet du test de ce jour, étant quand même issu de l’élégante lignée Courbet, on a plus de mal à valider le choix du nom. D’autant qu’elle n’est pas proposée en vert (Mmmhhh ???)

Petite colonne fine (89 x 16 x 26 cm et 16 kgs), de la gamme Courbet elle reprend aussi l’inclinaison sur un socle, mais avec un angle très marqué quand on pose l’enceinte sur pointes.

La théorie consiste à obtenir ainsi une meilleure mise en phase des haut-parleurs.

Toujours disponible dans les couleurs standards d’une gamme d’entrée Davis (noyer et noir), le fabricant troyen en propose une version très réussie dite danoise (ou blanche). La charge est habillée d’un chêne clair, la façade est une pièce synthétique ajoutée, blanche, et l’enceinte est livrée avec un fort élégant cache en tissus « gris » (la nuance de couleur est plus jolie que ça) dans une trame croisée dont la rusticité (façon lin) évoque des tissus d’ameublement très modernes. A noter l’apparition d’un nouveau logo.

Le socle noir est plus banal, mais il faut avouer que, quand on connaît le prix de vente de ces objets (1 500 € la paire !!!!), on ne peut qu’être ébahis par la qualité de présentation, d’autant qu’elle n’est pas au détriment de la technique, on s’en doute.

De ce côté, je crois deviner que, malgré la pléthore des transducteurs disponibles dans le catalogue de la marque (je rappelle aux novices que Davis est un fabricant de haut-parleurs), les trois qui équipent la Krypton 6 sont tous nouveaux.

- haut-parleur d’aigu à dôme tissus large (28 mm) ; je ne suis pas fan des haut-parleurs à dôme mais quitte à en adopter un, j’ai un faible pour les diamètres élevés qui filent peut-être moins haut (il est vrai que nos oreilles perçoivent sans problème des fréquences supérieures à 20 KHz, n’est-ce pas ?) mais façonnent une densité plus plausible.

- haut-parleur de médium (13 cm) dans un des matériaux fétiches de la marque : le Kevlar tressé. Bon… Il est équipé d’une ogive centrale pour limiter les perturbations au centre de la membrane. C’est la théorie, une fois de plus.

- haut-parleur grave 13 cm aussi, en papier traité, suspension à fort débattement, bobine de grands diamètre et longueur pour encaisser la puissance et gros moteur pour tenir le tout.

La charge est un Bass-reflex, l’évent de type « laminaire » situé en bas de la façade. Pas de bi-câblage : merci !

Le rendement est très correct avec 91 dB/W/m pour une impédance oscillant entre 4 et 8 ohms, mais qu’on peut probablement considérer comme 8.

Des enceintes autour des mêmes recettes, il y en a des milliers ! La réussite tient donc aux détails et savoir-faire.

Ecoutes effectuées sur Tsakiridis Hermes, Serblin Frankie « + », Atoll DAC300, Atoll IN300, ensemble B.Audio B.Dpr EX + B.Amp (excusez du peu… On n’a pas insisté sur cette combinaison, mais on a voulu voir…). Câblage Absolue Créations, Neodio, Wing, Mudra.

Prix indicatif de la paire : 1 500 €.

 

DAVIS A. Krypton6 BassDef 6
 

 

Richesse des timbres et équilibre tonal :

Début en cascatelle de ruisseaux musicaux séduisants avec Laura Mvula, « Make Me Lovely » zappant entre des climats d’arrangement et rythmes divers très affirmés plongeant soudain d’une R&B triomphante vers un lyrisme tendre dans une orchestration pour le moins touffue et apprêtée, pupitres de cordes et cuivres, basse, batterie, rivalisant de pertinence, enfantant un style pour le moins personnel ; un disque bouillonnant d’idées (pas convaincu que la Dame ait su se renouveler par la suite, mais quelle artiste originale quand même !).

D’emblée le ton est donné par les Krypton 6 : elles sont des coloristes subtiles.

Eclats de cuivres lumineux, strates de cordes lancinantes, les timbres sont francs, distincts, dans une respiration qui surprend vraiment et, à défaut de complètement « sentir » physiquement les matières, on les perçoit parfaitement par les teintes. Léger manque de corps peut-être, sorte de « maniérisme » tonal subjectif quelque part dans le haut-médium, pas problématique, favorisant la lumière sans que jamais elle ne soit dure, agressive (et sur ce disque c’est une performance) alors que le bas du spectre est robuste et timbré. Petite précision au passage : la pièce d’écoute manque un peu de corps, mais ce n’est pas ce que j’entends là : il s’agit plus d’un éclairage orienté, une volonté de légèreté veloutée, une sensation de promenade au grand air dans un vaste panorama par un tiède après-midi de printemps.

Ce premier passage oblige à revérifier le prix… C’est bien 1500 € la paire !

Allez, on enchaîne par une rude mise à l’épreuve :

Stravinsky, Petrouchka, Valery Gergiev et le Mariinsky.

Ça fait un bon moment que je ne m’intéresse plus guère au stakhanoviste Gergiev, mais quand par curiosité j’ai tendu une oreille à son Petrushka, j’avoue que j’ai été séduit, non pas d’emblée parce que l’ouverture sonne un peu épaisse (il est vrai que la version de 1911 n’aide pas) mais rapidement, la vivacité et le jeu sur les timbres, parfois audacieux par l’extraction ciblée de pupitres ou solistes, ont pris le pas pour fignoler une version incontestablement pensée, où la joie est grinçante et les entrechats charmants peinturlurés de sinistrose, ainsi l’angoisse palpable de la marionnette ou les danses imprégnées de sang, la maladroite tentative du Maure de rejoindre la ballerine dans une valse etc…

La Krypton 6 célèbre scrupuleusement les passions contradictoires disséminées par cette interprétation, en soulignant notamment l’iridescence des solistes, tout comme le chatoiement des trompettes. Se confirme cependant que si la définition des matières se fait par des miroitements de teintes laissant peu ou pas de doute, celles-ci (euh, les matières) ne sont pas vraiment « incarnées », plus silhouettes qu’effigies. Mais au profit d’une très grande douceur, alors que les transitoires sont tout sauf paresseuses.

Le léger déséquilibre favorisant une certaine clarté plutôt que la densité ou le corps épanouit une grande beauté harmonique dont les pétales sont variés et raffinés. Tout au plus cette tendance tonale éthérée (clairement volontaire !) est plus perceptible sur les forte, tout en précisant immédiatement que les enceintes ne sont pas totalement rodées.

L’homogénéité de la nervosité est absolument parfaite, du grave à l’aigu, car à défaut d’impacts puissants, le registre grave est vif, tendu, timbré et surtout parfaitement intégré ! En considérant les dimensions et plus encore le prix de l’objet, on ne peut qu’exprimer un profond respect !

Sauf ceux qui aiment le grave un peu épais et rond de la haute-fidélité moyenne. Ben oui, mais non.

Timbres

DIAMs 6 Vert1

 

 

Equilibre tonal

DIAMs 5 Vert

 

?

 

Oui, je sais, c’est un peu bizarre, mais la notation est un traducteur de sensation, celle que l’équilibre tonal n’est pas tout à fait idéal alors que timbres et développement harmonique sont top !

Bien embêté pour mettre une note, car on sent, comme c’est généralement le cas chez Davis, une orientation du réglage final prenant en compte l’évidence que la perfection n’est pas de ce monde.

 

 DAVIS A. Krypton6 BassDef 8

 

 

 

 

 

 

 

Scène sonore :

 

Pourquoi ne pas utiliser le même Petrushka de Gergiev pour évoquer la scène sonore :

Ce disque amène à constater une sorte de paradoxe : après avoir pas mal soigné le positionnement de la paire de Krypton (oui, deux, pour la stéréo !), cherchant à structurer une scène plausible, surtout en profondeur, on se réjouit de bénéficier de paysages vastes et aérées, débordant aisément du cadre des enceintes et surtout ne donnant jamais l’impression de sortir d’une boîte ; toutefois, cette vision panoramique se dilate parfois au détriment d’une focalisation précise des intervenants ou pupitres. Ce n’est pas là que réside le paradoxe mais dans l’agrément indéniable de fidèlement percevoir l’atmosphère de la salle, très mate (je la connais). Ce qui n’est pas une mince performance.

C’est d’autant plus intéressant qu’on est parfois en droit de se demander si « l’aération », les réverbérations, ne sont pas teintées d’une coquetterie récurrente ; question qui s’est posée à l’écoute de Acts of Rebellion dont le titre réaffirme ce que l’on sait déjà de la native de Bogotá diplômée de Berklee (excusez du peu !) en batterie Jazz (et conception de synthétiseur ?), j’ai nommé Ela Minus qui, par esprit contestataire, a évolué vers le Punk Hardcore, alors que ce nouvel album, totalement réalisé avec des synthés analogiques, est nettement plus apaisé que ses précédents travaux, en dépit des errances entre techno, pop, hardcore, nappées d’un Sprechgesang pour le moins décalé.

L’impression d’une vaporeuse imprécision des placements persiste, sans qu’on puisse parler de flou. Plutôt un manque d’ancrage. Le positionnement des musiciens sur un axe gauche droite est situé sans problème, mais dans des gabarits relatifs plus aguicheurs que rigoureux. Le choix de l’ampli n’est certainement pas innocent dans le constat mais quand même *.

Est-ce dû à la petite évasion du relais entre grave et médium constaté dans l’équilibre tonal, qui procure beaucoup de définition alors que les attaques de notes, certes plutôt rapides, ne sont pas foudroyantes pour autant ?

Cela dit, l’impression d’un immense horizon totalement dégagé issu d’enceintes deux fois plus balaises n’est pas désagréable, et c’est un euphémisme !

Le Quartet pour Piano, Clarinette, Violon et Violoncelle Op 1 de Walter Rabl (par Christoph Zimper, Kristina Suklar, Florian Eggner, Peter Ovtcharov (dans le désordre)) témoigne d’un sens des matières « identitaire » à la longue, une restitution plus atmosphérique que ponctuelle.

Sur un tel ensemble, la sensation addictive de grand espace indistinct, d’air pur, enrichie du plaisir des pigments, des timbres superbes, très différentiés, conforte le sentiment que, si les matières ne sont pas définies par leur grain ou leur incarnation dans l’espace, elles le sont sans aucun doute par les couleurs, les « boisées » notamment de la clarinette comme des cordes déversant un suivi mélodique irréprochable, un bonheur (quasi ?) total…

DIAMs 6 Vert

 DAVIS A. Krypton6 BassDef 5

 

Réalisme des détails :

… alors que les enveloppes ne sont pas franchement mordantes, au profit d’un polissage fin et d’un lien permanent dans les couches et sous-couches de modulation.

Au point que la restitution pourrait sembler subtilement voilée. Aussitôt vient le réflexe, pénible esthétiquement, de retirer le cache ?

Formellement, la musique y gagne et le voile devient rideau de fils sous la brise d’une baie ouverte. C’est bien dommage tant les caches sont élégants !

On profite alors plus copieusement d’une articulation générale déliée même si les longueurs ou frémissements de note ne sont pas exactement des références.

Si le poids du piano de Peter Ovtcharov est allégé, les notes graves sont très lisibles, jamais empâtées, préservant, à défaut d’une incisive précision, une aperception des notes parmi les plus admirables quand on garde à l’esprit que ces enceintes esthétiquement soignées, abouties, sont proposées à un prix inférieur à bien des accessoires de la Fifi.

Le délirant « Coattails of a Dead Man » et le morceau caché « Just a Matter of Opinion » (Primus) demandent un bon pouvoir de résolution pour s’y retrouver dans cette ballade faussement pataude qui commence par un orgue vieillot, des gémissements narquois, une batterie énorme où derrière la voix de Les Claypool vient se glisser celle cocasse de Tom Waits qui prend un pied manifeste à s’autocaricaturer. On pourrait craindre que la sérénité générale de la jeune Davis nuise notamment au très enlevé et très puissant « Just a Matter of Opinion », et si en effet la charge taurine reste civilisée, si la « gratte » débridée de Larry LaLonde ne racle pas tout à fait assez, si la basse de Les Claypool ne pousse pas les murs, si la batterie n’enfonce pas l’estomac, c’est quand même très spectaculaire et ça ne s’égare jamais, y compris à haut niveau, ne devient jamais agressif même sur le chorus barré de LaLonde : pas de resserrement dans l’explosion d’une énergie solide où rien ne manque des idées, plans, efficacité du trio de virtuoses qui envoient du bois.

DIAMs 5 Vert
?

 DAVIS A. Krypton6 BassDef 1

 

Qualité du swing, de la vitalité, de la dynamique :

L’empilage de remix - musclé aussi (ben oui, il y a des moments comme ça) - de Tweaker : And there there’s Nothing atteste que la vocation de la Krypton est plus orientée vers la distinction que l’assaut d’un bélier contre une porte de château-fort, sans jamais être paresseuse non plus, dosage malin entre une attachante opiniâtreté et un lyrisme fluide, savoureux, dans une vitalité atmosphérique ample et généreuse... Aucune lourdeur ou surépaisseur ne vient entacher le bas du spectre, bien chargé dans ce disque, notamment sur les titres « Nothing at All » (le deuxième remix), « A Bit Longer Than Usual » et « Areas of the Brain ». On peut à la rigueur soupçonner une petite tonique, mais les effets sur les violoncelles (oui il y a des violoncelles dans ce remix d’indus hardcore) sont absolument superbes, imprimant même du grain, pas exceptionnel soit - sauf à rappeler, une fois de plus, le prix des Krypton 6 - mais incontestable. L’extrême grave sur les percus et nappes est évidemment un peu écourté, mais n’engendre aucune frustration et mieux encore, ne cherche pas à compenser par une surenchère vulgaire. Merci pour ça aussi !

Rien ne décroche sur le titre « Areas of the Brain » écouté à niveau élevé, moment spectaculaire par l’ouverture et la respiration - toujours cette étendue panoramique très étonnante, gommant toute sensation de boîte, évoquant des panneaux électrostatiques ou isodynamiques -, un peu moins par les coups au plexus. Mais que ce soit clair : si l’enceinte a été conçue mélodieuse, elle n’est jamais amorphe, lente ou caoutchouteuse, loin de là !

« Money », extrait du cinquième album de Mina Agossi, Simple Things ? porte bien l’aspect discrètement sinistre et noir de cette revisite insolite, la contrebasse vigoureuse d’Eric Jacot, martelant les célèbres riffs du morceau originel, opposant une tension déroutante au chant plus facétieux, vertigineusement articulé et démonstratif (sans exubérance cependant) de la franco-béninoise. Compte tenu des nombreuses vertus de la Krypton 6, on est surpris par un swing un peu mécanique, pas idéalement inspiré.

Alors, côté swing, on grimpe d’un cran avec Ella Fitzgerald « Round Midnight », extrait de Clap Hands, Here Comes Charlie. Les modulations de l’immense Ella sont particulièrement jolies soit, toutefois les vibratos millimétrés et les finaudes errances rythmiques de la chorégraphie musicale sont passablement simplifiés. Mais il est vrai que le swing est un point sur lequel je suis obsessionnel.

Sa (relative) limitation ici est d’autant plus surprenante que je partage des longs moments de musique sans le moindre ennui avec ces enceintes qui, je l’avoue, procurent une autre forme de contentement.

DIAMs 5 Vert

 DAVIS A. Krypton6 BassDef 2

 

Expressivité :

La rubrique précédente a implicitement raconté que l’expressivité n’est pas une vertu première de la Krypton 6. Bon…

C’est un constat très intéressant quand on connaît les gammes de Davis qui encadrent cette nouvelle Krypton. Une Balthus 70 par exemple (1000 € la paire) est plus enthousiaste, plus extravertie mais nettement moins riche en timbres comme en ductilité de modulation, ou encore en lisibilité.

Une Courbet 4 (2200 € la paire) reprend la palette harmonique de la Krypton 6 mais pourvue d’une précision et variations des fronts d’ondes plus incisives et d’une éloquence plus incarnée.

La Krypton 6 choisit de satisfaire un large public en évitant toute faute de goût, quitte à lisser habilement les frémissements ou la radicalité et le corolaire de prise de risque - la chair et le sang - tout en contournant la banalité fréquente de gommer la vie, l’engagement… C’est une voie qui me déstabilise, certes, mais ne me déplaît pas, évidemment.

DIAMs 5 Vert

 DAVIS A. Krypton6 BassDef 3

 

Plaisir subjectif :

Il y a donc une vraie logique de placement de la Krypton 6, indubitablement objet de plaisir, plutôt universel car nous connaissons beaucoup de « mélomanes » qui craignent toujours un peu la dureté, l’agressivité, sans vouloir y opposer la mollesse ou la simplification et, par ailleurs, beaucoup d’amateurs sont à la recherche d’un grand spectacle sans tomber dans le gros son ou sans avoir la place ou le budget pour des engins énormes.

Sur ces deux points au moins, la Krypton 6 trouve totalement sa place, procurant la possibilité d’écouter de longues heures de musiques très variées, sans lassitude, sans fatigue, dans une immersion plutôt rare, même sur des gros machins.

Ajoutons qu'elle n'est pas gourmande et ne demande pas qu’on mette 5 fois le prix dans un amplificateur et on comprendra que le succès sera au rendez-vous avec une enceinte intelligemment pensée et mise au point et qui plus est nettement plus jolie que la moyenne.

DIAMs 6 Vert2

 

 

Rapport qualité/prix :

Vraiment stupéfiante sur tous les critères, si j’avais découvert la Krypton 6 sans plus d’infos, j’aurais pu supposer sans problème qu’elle coûtait le double.

Or nous connaissons une foule d’enceintes coûtant le double qui n’ont pas le début du commencement des vertus musicales de la Krypton 6.

DIAMs 6 Vert2

 

* je veux dire que lors du bref essai avec la combinaison B.audio, la scène était plus structurée ; pour tout dire, le résultat était même époustouflant, comme si la Krypton ne craignait pas de digérer les infos balancées sans vergogne par un ensemble (performant) coûtant 20 fois son prix !

DAVIS A. Krypton6 BassDefDiam

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