à l’oreille





SYNTHESIS ROMA 37DC+

Pari plus que réussi !

par LeBeauSon - Juin 2021


PERCEPTION D’ENSEMBLE

Pour le modèle Roma 37DC+, l’idée de l’équipe de conception de Synthesis est simple sur le papier : allier la transparence, l’étagement de la scène sonore et la richesse harmonique d’une pré-amplification à tubes à la puissance de modules en classe « D » (pour alimentation à découpage).
Le pari de la marque avec cet appareil est plus que réussi !

Quant au convertisseur embarqué il est plutôt pensé comme solution d’attente avant d’acquérir son compagnon, le DAC - lecteur CD Roma 14DC+, qu’on retrouvera pour un test d’écoute ici.

Un swing de dingue, des timbres charnels finement caractérisés, un équilibre sans faille, une mise en place des plus vivantes, un sentiment de définition permanent. Quel spectacle ! Et surtout quelle drogue !

DIAMs 5 Bleu 1 gris

Code couleur de nos diamants pour cet appareil : c’est un peu problématique car la version Roma 37DC le situe dans la catégorie Diamants Bleus (1 600 à 3 200 €) et l’adjonction de la carte numérique de la version « + » le fait passer (de peu) dans la catégorie supérieure à savoir Orange (de 3 200 à 6 500 €).

N’ayant pas concentré l’essentiel des essais sur la carte DAC, nous privilégierons la catégorie Bleu.

Synthesis37DC BassDef 3
 

Le Roma 37DC+ est un amplificateur intégré hybride.

Il n’est ni le premier, ni le dernier ; on comprend la logique qui préside à un tel choix mais à l’arrivée on connaît plus d’échec que de réussite, notamment par une coloration un peu insistante à la longue, souvent liée à l’étage d’entrée à tubes.

Ici, il y a une petite particularité puisque le 37DC+ associe des tubes 6DJ8 sur la partie préampli à une amplification de puissance en classe D qui ne délivre pas moins de 2 x 250 W sous 8 ohms, presque le double sous 4 ohms (450 W). Oui, c’est beaucoup. Ou comme certains aiment le formuler : c’est « confortable » ; et sans aucun doute à même d’alimenter des enceintes gourmandes.

Pour la présentation, commençons par la façade en courbe tendue, agrémentée de 4 lignes en saignée de chaque côté d’un large rectangle en creux. Un potentiomètre de fort diamètre mais pas très agréable à manipuler (pas de place pour les doigts) trône au milieu de l’appareil.

Notons que cette façade se décline en plusieurs finitions : bois, laque noir ou blanche. Nous avons reçu pour notre test d’une version aluminium brossé plus consensuelle.

Dans la partie centrale évidée, on accède à des boutons poussoirs. Le premier à gauche commande la mise sous tension, à droite les choix d’entrées. Chaque bouton pression correspond à une source. Simple.

On dispose aussi d’une télécommande qui accède à l’ensemble des fonctions des appareils de la marque. Elle est déclinée en deux versions, une plastique et une autre plus cossue en aluminium noir.

À l’arrière de l’appareil, on dispose de 2 entrées RCA classiques + 1 Phono MM (ou MC à niveau de sortie élevé).

Une paire de RCA permet de relier l’étage de pré-amplification à un amplificateur de puissance extérieur… 

Deux entrées numériques, une USB et une Toslink signalent la différence de la version « + » par rapport au Roma 37DC : l’intégration d’un convertisseur proposant une résolution de 24 bits / 192 KHz sur l’entrée optique et de 32 bits / 384 KHz et DSD jusqu'à 5,6 MHz en USB (B).

Sur la partie droite sont disposées les connexions vers les enceintes.

Pour boucler cette présentation technique, précisons les dimensions : 410 largeur x 390 profondeur x 95 mm en hauteur pour un poids plume de 8 kg. Un des avantages de la classe D : pas besoin de transformateurs d’alimentation gigantesques.

Parlons pognon quand même : le Roma 37DC+ s’adjuge autour de 3500 €, 3 000 € pour la version sans le DAC. Un créneau bien encombré quand même !

Vous l’avez compris, les talents de cet appareil ne se montrent pas, mais s’entendent. Alors écoutons.

 

Conditions du test :

Sources :

Lumin U1 Mini, Eera Tentation, DAC300 Atoll, Synthesis Roma 14DC+, Pro-ject 2Xperience SB DC, MC Hana SL, Jolida JD9

Enceintes :

Mulidine Cadence ++, Von Schweickert Audio Endeavor, Fyne Audio 501 SP

Câblage :

Absolue Création, Neodio, Nodal, Wing

Synthesis37DC BassDef 5

 

RICHESSE DES TIMBRES ET ÉQUILIBRE TONAL

Le premier constat rassure : l’équilibre tonal est quasi impeccable. Peut-être manque-t-il un soupçon de présence, de corps dans le bas-médium/grave pour faire un sans faute ? Mmmhh…. Tout au plus est-ce un trait de caractère très léger, certainement pas un défaut. D’autant que cela n’engendre aucune frustration et que cette particularité se sentira surtout sur des enceintes faciles, là où sur une dévoreuse d’énergie, la transparence de la zone incriminée aide au contraire à rétablir la justesse tonale.

De même, en fonction des enceintes, la matérialisation des instruments peut-être très affirmée, à la fois fine, variée et relativement charpentée. Et un petit supplément d’âme génère un plaisir indéniable. Voilà le type d’appareil qui invite le mélomane à reconsidérer sa discothèque dans une espèce de boulimie frénétique. Ce fut mon cas pendant la durée du prêt du Synthesis.

Ça explique aussi la pioche hasardeuse les yeux fermés qui jalonne ce test.

Commençons par la version des Concertos pour Guitare de Carulli et Molino, accompagnés de retranscriptions de l’Adagio en E, K. 261 et du Rondo en C, K. 373 (Mozart) pour violon et orchestre, interprétés par Pepe Romero accompagné par l’Orchestre de l’Académie de St Martin Au Milieu Des Champs (traduction libre) sous la direction de Iona Brown.

Un disque qui honnêtement prenait la poussière dans l’indifférence la plus totale de votre serviteur. A l’écoute, aucun souvenir ne refait surface : c’est une œuvre nouvelle que je déguste. Les cordes accompagnent Pepe Romero avec un entrain communicatif. La variété de couleurs et leurs placements infaillibles permettent d’en isoler les registres en toute facilité. La guitare module subtilement, très matérialisée. Un bien joli moment.

En 2003, Anna Maria Jopek offre sa voix et ses mots à des standards de Lyle Mays et Pat Metheny avec la collaboration de ce dernier et ça donne l’album Upojenie. Trop de sucre pour certains. Un CD qui était lui aussi en train de prendre la poussière. Le Roma décèle des subtilités, éclaire des variations qui transforment l’instant de musique doucereuse en plaisir quasi sensuel. Un enregistrement que j’ai complètement redécouvert pour la distinction de ses à côté et la beauté des atmosphères que créent les percussions, une ligne rythmique presque synthétique fait de cordes frottées et les arrangements de l’ensemble des musiciens. Jamais la « guitare trompette » - comme la désigne Metheny - n’a été aussi noble. Or, j’en connais que les seules notes de l’instrument découragent à jamais de creuser l’art ce guitariste à part.


Retour vers le futur encore avec un disque d’Arthur H accompagné du Bachibouzouk ; d’abord le titre au sonorité mambo, Luc, juste pour le fun. C’est avec la plage suivante : Grand Marabout que le Synthesis fait parler la poudre. Chaque instrument de ce crescendo est retranscrit dans toute sa saveur. La rondeur et les gesticulations des lèvres autours de la guimbarde complète la voix gutturale de l’artiste. Puis la basse tourne et pose les bases d’un swing redoutable que le djembé rejoint, que les cuivres viennent ensuite percuter. Un festival !

Richesse de timbres :

DIAMs 51 Bleu

 

 

Pour l’équilibre tonal :

DIAMs 5 Bleu 1 gris
ou DIAMs 6 Bleu

 

Synthesis37DC BassDef 2

SCÈNE SONORE

Autre point fort de cet intégré : sa capacité à recréer sans contrainte un espace incrusté de proéminences, même escarpées. La scène reproduite ne semble souffrir que des limites imposées par les enceintes. Avec les VSA Endeavor, le « visuel sonore » couvre largeur et hauteur et ce dans des perspectives tout à fait réalistes. Les musiciens, rivés au sol, expriment une présence concrète au-delà de notes évanescentes échappées d’instruments théorisés Pourtant ces enceintes sont difficiles à tenir.

On est ici au-delà de mes espérances sachant que je n’ai obtenu cette performance des Endeavor qu’avec de rares amplificateurs, et plus coûteux.

La mise en scène est pour le moins théâtrale dans l’Hésitant, premier mouvement de la 2ème Symphonie de Witold Lutoslawski… On s’invite dans la Pologne natale du compositeur quand bien même elle est interprétée par le Finish Radio Symphony Orchestra sous la baguette du finlandais Hannu Lintu.

Typiquement le type d’œuvre que personne n’écoutera sur une enceinte Bluetooth et qui échappera à beaucoup d’entre nous car l’univers fantastique que propose l’auteur est grandiose, parfois angoissant, mais toujours captivant, surtout mis en relief par le Synthesis.

Costaud l’animal.

Revenons à des mélodies plus abordables : Mcfly et Carlito…

Non, je déconne. Là, pour le coup, l’enceinte connectée suffit.

Que Bom du pianiste Stefano Bollani rend un agréable hommage mélodique à la musique brésilienne populaire. Tout à fait le genre de disque qui s’oublie sur la platine et s’écoute nonchalamment. Les petites formations changeantes autour du piano se répartissent l’espace pour se poser naturellement devant l’auditeur. On ne sert pas une version édulcorée d’un piano, ou d’une batterie. Chaque instrumentiste est bien campé sur ses bases.

 

« Back to the future » encore, le Berta Berta, chant des forçats commis à la construction des lignes des chemins de fer qui traverseront les Etats-Unis, figure sur l’album aux racines du blues I Heard you Twice The First Time de Branford Marsalis.

Dans les années 90, tout le monde surfait sur la vague blues. Branford fait partie de ceux qui, au milieu d’un grand n’importe quoi, ont su replacer les pendules au milieu du village. Euh…

Sur cette plage on entend d’abord la nature en plein été, le chant des grillons, le vent dans les feuillages. Puis les hommes entonnent a cappella les premières lignes d’une cadence destinée à porter les coups de pioches. Le chant gagne en intensité et en rage au fur et à mesure qu’il galvanise la force et le courage des « galériens de la plaine ».

Le paysage sonore est remarquable. La chaleur du soleil, cette sensation de plein air, la sueur, le climat à la fois oppressant et contradictoirement beau prend possession de votre pièce. Le Synthesis aiguise votre ouïe. La musique, les artistes parlent aux tripes.

DIAMs 6 Bleu

Synthesis37DC BassDef 1

 

RÉALISME DES DÉTAILS

Etrangement, ce chapitre n’est pas le plus facile. Pourtant le Roma donne instantanément le sentiment d’une définition précise. Mais par le ciselé plus que par la substance. Il éclaire les musiciens en douceur et délicatesse, sans forcer les contours.

Une sensation d’aisance se dégage de l’écoute. Si le décor est embrumé, si la prise de son est cafouilleuse, il l’accepte ; comme sur les titres de Cowboy Junkies où, si la scène immense reste teintée d’une réverbération marquée, les musiciens sont moins dans la pénombre que je ne le percevais jusqu’alors.

Le Roma 37DC+ fournit un travail considérable pour spécifier les acteurs du spectacle. Et sa retranscription est d’un tel naturel, qu’il devient difficile de qualifier ce qui tient plus de l’évidence que d’un effet loupe.

Le Roma 37DC+ propose un supplément de vérité : les teintes des matières, la richesse harmonique, les détails comme la perspective, tout progresse en même temps, équilibré et spontané.

Deux instruments, une guitare flamenca et une contrebasse sur Hands signé Dave Holland et Pepe Habichuela où l’illustre contrebassiste apparaît plus comme sideman du jeu et style musical du guitariste espagnol : sur la piste Camaron (Taranta) il n’y a qu’eux deux lancés dans un dialogue sans percussionnistes ni autre accompagnement.

Les finesses de chaque instrument sont pleinement retranscrites. La floraison harmonique de la guitare Flamenca, les subtilités de jeu d’Habichuela, comme les vibratos (malgré le tirant) qu’imprime Holland au manche de sa contrebasse. Tout est perceptible sans effort.

Je réalise toutefois lors de ce bel instant que les musiciens sont présentés un peu plus grands que nature.

Ainsi, sur le titre Yesqueros, Habichuela remplit à lui seul l’espace d’une présence remarquable.

L’album Making Mirrors de Gotye (Wouter De Backer de son vrai nom, un Australien - Belge), paru en 2011 me semble plus délié, plus détaillé qu’à l’accoutumé. La richesse du mix foisonnant d’effets permet entre les mains expertes du Synthesis de discerner chaque couche dans le relief et la longueur de la note.

Ce sentiment de délier la sémantique d’un enregistrement, d’installer une respiration propice à leur perception, caractérise la plus-value de définition du Roma 37DC+.

La Symphonie n°1 de Rachmaninoff accompagnée des Danses Symphoniques interprétées par l’Orchestre de Philadelphie sous la direction inspirée et engagée de Yannick Nézet-Seguin (captation en concert en 2018) illustre idéalement la franchise transcendée qu’installe, sans en avoir l’air, le Synthesis. Les différents pupitres sont évidents, le délié des instruments remarquable.

DIAMs 6 Bleu

 

 

QUALITÉ DU SWING, DE LA VITALITÉ, DE LA DYNAMIQUE

Une Fête Baroque ! par Le Concert d'Astrée emmené par la claveciniste et chef d'orchestre Emmanuelle Haïm souffle un vent de liberté, en tenue guindée et perruques poudrées tout de même. Mais comment rester insensible à l’énergie contagieuse des parties instrumentales de l’extrait de Dardenus : Tambourins de Jean-Philippe Rameau.

En prolongement du chapitre précédent, quelques indiscrétions de la captation se perçoivent à l’écoute, les mouvements des pages sur les pupitres, l’envolée aérienne des archets. Ces infimes détails ou pointages participent à la vitalité de la retranscription. Le mot groove ne s’applique pas ici, mais il reste indéniable que le rythme triomphe, foncièrement communicatif.

 

Back to the future toujours : mais quel plaisir d’exhumer des vieilleries !

1995 ! Une vieillerie, non ? Sur le Live at the Village Vanguard : Spirit of the Moment, Joshua Redman s’en prend espièglement à Just in Time du compositeur Jule Styne, avec ses compères, Brian Blade à la batterie, Christopher James Thomas à la contrebasse et Peter Martin au Piano. Au-delà de l’envie épidermique de gesticuler, cette interprétation transmet une belle dose de bonne humeur, ce qui me permet de déborder négligemment sur la rubrique suivante.

Swing, vitalité, dynamique :

DIAMs 6 Bleu

 

 

 

EXPRESSIVITÉ

 

J’hésite. Quel Aranjuez ? Plouf, plouf…

 

- Vale … :

Je choisis la version de Marco Socias conduite par Josep Pons aux commandes de l’Orquesta Ciudad de Granada.

Changement de bras pour l’occasion : je confie au Roma le soin de « driver » les écossaises Fyne Audio F501 SP.

La scène sonore étonne pour le format de l’enceinte, nous y revenons dans un autre test dédié aux F501SP.

Ce concerto a connu moult approches. Cette version mise en lumière par le Roma 37DC fait feu de tous ses sortilèges pour impliquer émotionnellement l’auditeur. L’orchestre est magnifiquement retranscrit, agile et passionné, alors que le jeu de Socias s’affirme comme l’un des plus subtils jamais enregistrés à ma connaissance… Euh… à mon goût. Une œuvre écoutée de bout en bout, en ligne droite, comme on dévore une assiette de Jamon Bellota Pata Negra cinco jotas.

C’est un des effets du Roma 37DC+.

Il accapare facilement en vous installant à côté des artistes, sans filtre.

Back to the future once again (gourmandise, quand tu nous guides), extrait d’un disque qui m’avait accompagné quelques années au sortir de mon adolescence : Trinity Session des Cowboy Junkies. Récupération de la culture rock américaine des années 60 en version soft et ouatée. Une rêverie qui paraissait enregistrée en fin de soirée, loin en retrait dans une pièce immense.

L’écoute par le Roma enrichit la présence des musiciens. La scène est large, mais les effets de batterie, les échanges entres zicos à la fin des prises, la réverbération de la salle, nous installent au milieu des gugusses. Troublante expérience.

DIAMs 6 Bleu

 

 

 

PLAISIR SUBJECTIF

Je ne sais pas si ça s’est lu, mais je l’aime, cet appareil.

J’ai tout de suite senti que quelque chose d’intense se produisait entre lui et moi. Une sorte de connivence, de jeu de séduction : « Tiens, je te mets ça et tu me montres comment tu fais » … Je m’égare ?

Un swing de dingue, des timbres charnels finement caractérisés, un équilibre sans faille, une mise en place des plus vivantes, un sentiment de définition permanent. Et quel spectacle ! Et surtout, quelle drogue !

On est au-delà d’une démonstration audiophile, en plein dans ce que nous appelons l’expressivité. Le plaisir est permanent.

DIAMs 6 Bleu

 

 

 

PERCEPTION D’ENSEMBLE

La nuit je me parle pour me convaincre de ne pas le garder. Je ne gagne pas à chaque fois, je sais. Il va me manquer celui-là.

 

Pour un investissement encore mesuré, le Synthesis Roma 37DC+ fait ce que beaucoup de grosses pétoires célèbres et hors de prix n’approchent pas.

De surcroît, sa capacité à tenir des enceintes difficiles, comme de légères danseuses, en font un partenaire prêt à toutes les circonvolutions. Trois paires d’enceintes très différentes sont passées entre ses pattes sorcières, je ne me suis jamais ennuyé.

Une question demeure, la qualité du DAC embarqué freinant passablement le potentiel musical de la partie amplification (sans avoir à rougir pour autant, n’exagérons rien), on admettra qu’il s’agit d’une solution intermédiaire avantageuse avant d’acquérir son compagnon de route idéal, le DAC - lecteur CD Roma 14DC+, dont on trouvera un test d’écoute ici.


Le Synthesis Roma 37DC+ est à essayer avant tout achat dans cette gamme de prix. Pour mélomanes gourmets !

A 500 € d’écart, il y a peut-être un choix à faire dans une logique d’ensemble, entre la version 37DC et la version 37DC+, surtout si vous optez pour l’addition de son comparse, le lecteur CD-DAC 14DC+.

J’ai aimé… Fallait-il le souligner encore ?

 

… En fait, il semble que oui.

Oui, car un de mes collègues chroniqueurs, un peu surpris par mon enthousiasme dithyrambique sur le Roma 37DC+, m’a demandé à l’écouter chez lui…

Et, osé-je l’avouer ? Il a trouvé mon exaltation un peu excessive. Ni sur les qualités de timbres, de scène, de tenue générale, ni même de l’analyse de la transparence par le ciselé… Mais il ne partage pas mon engouement en ce qui concerne la diversité du swing et, un peu comme allant de soi, de l’expressivité. Comme quoi ces critères devraient toujours poser question à tout candidat à un achat en haute-fidélité.

Nous avons revendiqué dès le départ dans notre « profession de foi » que nous n’hésiterions pas à exprimer nos désaccords.

Il a certes estimé que son ressenti plus nuancé ne méritait pas une révision de l’article ; toutefois, par pure honnêteté intellectuelle (eh oui), je tiens à faire part de ses modérations.

DIAMs 5 Bleu 1 gris

 Synthesis37DC BassDef 6

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